Extrémités supérieures – Coude

Nous utilisons ces lignes directrices si vous avez été victime d’un accident du travail et que vous vous interrogez sur l’effet de la « perte d’usage programmée » (SLU) sur votre coude. Dans ce cas, vous pourriez avoir droit à une indemnité déterminée par le règlement de la Commission des accidents du travail.

Notre rapport SLU conclura que vous avez perdu de façon permanente la fonction de la partie du corps blessée à la suite de votre accident de travail. La détermination de la déficience est basée sur les directives de l’État de New York en matière d’indemnisation des travailleurs.

Objectifs pour déterminer la déficience du coude

Le coude assure le positionnement essentiel de la main et du poignet ainsi que la fonctionnalité du membre supérieur. La fonction la plus importante de l’articulation du coude est le positionnement de la main, soit l’extension du coude (éloignement de la main du corps), soit la supination/pronation (mouvement précis de la main).

Nous devons déterminer objectivement si le patient présente des déficits physiques résiduels permanents dus à une blessure par le biais d’un examen physique ou de tests diagnostiques appropriés.

Méthodes d’évaluation de la déficience permanente du coude

Nous évaluons le degré de déficit physique résiduel permanent lorsque l’on ne s’attend pas à une guérison ultérieure au cours de l’amélioration médicale maximale (MMI). Par conséquent, nous devons déterminer la MMI en fonction du résultat du traitement clinique, de l’expertise et des autres options thérapeutiques.

En outre, nous tiendrons compte de l’extrémité controlatérale et des valeurs attendues lors de l’évaluation du niveau de déficit physique résiduel permanent. En règle générale, il faut compter un an à partir de la blessure ou de la dernière intervention chirurgicale pour déterminer le temps écoulé entre la blessure et l’IMC.

Nous ne devons pas évaluer le déficit physique résiduel permanent en fonction de la gravité du mécanisme de la lésion. Nous utilisons plutôt le moment de l’IMC, y compris les lésions physiques des os, des muscles, du cartilage, des tendons, des nerfs, des vaisseaux sanguins ou d’autres tissus.

Amplitude des mouvements du coude

L’amplitude normale du mouvement du coude est de 0 à 150°.

Flexion : Nous mesurons l’angle entre la position d’extension et de flexion complète de l’avant-bras en commençant par l’extension maximale. La flexion normale du coude est de 150 degrés.

Figure : Flexion du coude

Figure : Flexion du coude

L’extension : Nous mesurons l’angle entre la position de flexion de l’avant-bras et la position d’extension complète en commençant par la flexion maximale. L’extension normale du coude est de zéro degré.

Figure : Extension du coude

Figure : Extension du coude

Calcul de la perte d’usage du coude

Nous commencerons par évaluer toutes les considérations particulières afin de déterminer le calendrier global de la perte d’usage du coude. En l’absence de considérations particulières, nous calculons la perte d’usage du coude en additionnant les déficits d’extension et de flexion constatés.

La perte maximale de l’usage du coude ne doit pas dépasser l’ankylose lors de l’évaluation de l’amplitude des mouvements.

Table : Coude : Pourcentage de perte d’usage du coude

Pour déterminer les déficits, on additionne A+B. La perte maximale de l’usage du coude ne doit pas dépasser l’ankylose. Nous ajustons proportionnellement les pourcentages de perte d’utilisation du barème pour les valeurs de l’amplitude des mouvements.

Considérations particulières pour le coude

Nous utilisons les considérations spéciales lorsque nous évaluons les valeurs de perte d’utilisation énumérées dans le tableau ou sans valeur de tableau fournie. La valeur maximale de la perte d’usage selon le barème ne doit pas dépasser la valeur de l’ankylose.

  1. Nous appliquons une perte de 10 % de l’usage du bras pour la perte de la tête du radius et nous y ajoutons les déficits de mobilité.

     

  2. Nous utilisons une perte d’utilisation du bras de 10 à 15 % avec une laxité du coude lors d’un déficit d’hyperextension.

     

  3. Nous proposons un calendrier pour l’épicondylite médiale et latérale. Ensuite, nous envisagerons la classification si l’affection devient chronique, grave ou invalidante.

     

  4. Le calendrier dépend des déficits résiduels lors de l’évaluation d’une fracture de l’olécrane ou d’une bursite.

     

  5. Nous appliquons une perte de 10 % de l’usage du bras pour la perte osseuse et l’excision de l’olécrane et nous ajoutons un supplément pour les déficits de mobilité.

Amputation du bras

Tableau : Pourcentage de perte d’usage du bras : Amputation à différents niveaux

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web de la commission des accidents du travail de votre État ou vous adresser à votre avocat spécialisé dans les accidents du travail.

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