Les lignes directrices fournies par la commission des accidents du travail de l’État de New York proposent des principes fondamentaux pour la prise en charge des morsures humaines, des morsures animales et des lacérations associées. Ces directives ont pour but d’aider les professionnels de la santé à identifier les approches thérapeutiques appropriées dans le cadre d’une évaluation complète.
Les professionnels de la santé spécialisés dans la prise en charge des morsures humaines, des morsures animales et des lacérations associées peuvent s’appuyer sur les orientations définies par la Commission des accidents du travail pour prendre des décisions éclairées sur les méthodes thérapeutiques les plus adaptées à leurs patients.
Il est important de souligner que ces lignes directrices ne sont pas destinées à remplacer le jugement clinique ou l’expertise professionnelle. La décision finale concernant la prise en charge des morsures humaines, des morsures animales et des lacérations associées doit faire l’objet d’une collaboration entre le patient et son prestataire de soins.
Morsures humaines, morsures animales et lacérations associées
Types de morsures et professions à risque
Les morsures peuvent être d’origine humaine ou animale, certaines professions étant plus vulnérables. Il s’agit notamment des vétérinaires, des soigneurs d’animaux, des agents chargés de l’application de la loi et d’autres personnes en contact étroit avec les animaux. Les morsures humaines sont fréquentes chez les soignants, les éducateurs et dans les cas de violence sur le lieu de travail.
Inquiétudes et maladies liées aux piqûres
Outre les lésions tissulaires, les morsures d’animaux présentent un risque important d’infection, avec des préoccupations supplémentaires concernant des maladies telles que la rage, la fièvre des griffes du chat et l’exposition à des agents pathogènes transmissibles par le sang. Des facteurs tels que l’emplacement et la profondeur de la plaie, ainsi que le temps écoulé avant le traitement, peuvent influencer les taux d’infection.
Lignes directrices pour l’examen physique
Le fait de documenter soigneusement les circonstances de la morsure, y compris le type d’animal impliqué et l’endroit où elle s’est produite, permet d’éclairer les décisions en matière de traitement. Il est essentiel d’évaluer le statut vaccinal de la personne pour le tétanos et la rage et d’administrer une prophylaxie si nécessaire. Des antécédents médicaux complets, y compris les éventuelles affections sous-jacentes, permettent d’orienter le traitement de manière appropriée.
Approches diagnostiques
Il n’est pas recommandé de procéder systématiquement à une culture de la plaie et à des tests de sensibilité pour les morsures animales et humaines, car leur valeur prédictive de l’infection ou de l’efficacité du traitement ultérieur est limitée.
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