Directives médicales de l’État de New York pour le traitement de la tendinite de la coiffe des rotateurs chez les travailleurs indemnisés

Les lignes directrices établies par la commission des accidents du travail de l’État de New York sont conçues pour aider les professionnels de la santé à fournir un traitement adapté à la tendinite de la coiffe des rotateurs.

Élaborées à l’intention des médecins, ces lignes directrices de la Commission des accidents du travail aident à déterminer l’approche appropriée pour les personnes souffrant d’une tendinite de la coiffe des rotateurs.

Il est essentiel de noter que ces lignes directrices ne remplacent pas le jugement clinique ou l’expérience professionnelle. La décision finale concernant le traitement de la tendinite de la coiffe des rotateurs doit être prise en collaboration avec le patient et son prestataire de soins de santé.

Inflammation des structures musculo-tendineuses :

Définition :

  • Inflammation d’une ou plusieurs des quatre structures musculo-tendineuses naissant de l’omoplate et s’insérant sur la petite ou la grande tubérosité de l’humérus.
  • Les structures comprennent un rotateur interne (subscapularis) et deux rotateurs externes (infraspinatus et teres minor), ainsi que le supraspinatus, qui aide à l’abduction.

Historique et mécanisme de la blessure :

Mécanisme de la lésion :

  • Établi à la suite d’un traumatisme soudain de l’épaule ou d’un surmenage chronique impliquant des mouvements répétitifs au-dessus de la tête avec rotation interne ou externe.

Constatations physiques :

Les résultats physiques peuvent être les suivants

  • Douleur à la palpation : Lors de l’abduction active ou passive et de la rotation externe de l’épaule (arc douloureux).
  • Douleur avec signes d’impaction ; et/ou
  • Douleur avec activation spécifique : des muscles concernés.

 

Tests de laboratoire :

Indication :

  • Généralement non indiqué.
  • Recommandé chez certains patients pour lesquels une maladie systémique est suspectée.

 

Procédures de test :

Les procédures de test peuvent inclure

  • Rayon X :
    • Recommandé chez certains patients selon les indications cliniques.
    • Radiographies simples, y compris vue latérale AP, vue axiale, vue AP avec angulation de 30 degrés vers la caudale, vue de sortie.
    • Si la douleur à l’épaule persiste malgré quatre à six semaines de soins non opératoires et que le diagnostic n’est pas identifié par les techniques radiographiques standard.
  • Examens complémentaires (IRM, échographie, arthrographie ou IRM) :
    • Recommandé chez certains patients comme cliniquement indiqué pour exclure une rupture de la coiffe des rotateurs.
    • Indications : La douleur de l’épaule persiste malgré quatre à six semaines de soins non opératoires et le diagnostic n’est pas identifié par les techniques radiographiques standard.
  • Injection dans l’espace sous-acromial :
    • Recommandé chez certains patients selon les indications cliniques.
    • Peut servir de procédure de diagnostic en injectant un anesthésique (par exemple, des solutions de sensorcaïne ou de xylocaïne) dans l’espace.
    • Si la douleur est soulagée par l’injection, le diagnostic est confirmé.

Procédures de traitement non opératoires :

Médicaments :

  • Les médicaments, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les stéroïdes oraux et les analgésiques, peuvent être inclus dans les procédures de traitement non chirurgical.

Injection de stéroïdes dans l’espace sous-acromial :

  • Recommandé chez certains patients selon les indications cliniques.
  • Indications : Peut être thérapeutique si le patient a répondu positivement à une injection diagnostique d’anesthésique.
  • Les injections de stéroïdes directement dans les tendons ne sont pas conseillées.
  • Fréquence : Pas plus de deux à trois fois par an, en général une ou deux injections suffisent.
  • Un intervalle minimum de trois semaines entre les injections est recommandé.
  • Délai d’obtention de l’effet : immédiat avec l’anesthésie locale ou dans les trois jours avec les corticostéroïdes.
  • Durée maximale : Limitée à trois injections par an au même endroit.

 

Traitement non opératoire Procédures/modalités :

  • Le repos relatif, l’immobilisation, le traitement thermique, les ultrasons, les exercices thérapeutiques, la médecine physique et la rééducation doivent être limités aux deux ou trois premières semaines de la phase aiguë de la gêne à l’épaule.
  • Les thérapies actives doivent être introduites dès que possible.

 

Procédures opératoires :

  • Les interventions chirurgicales ne sont généralement pas indiquées pour ce diagnostic chez la plupart des patients.
  • Indiqué pour les tendinites avec petites déchirures partielles d’épaisseur ne répondant pas à un traitement non chirurgical pendant quatre à six mois.

 

 

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