Directives médicales de l’État de New York pour le traitement de la hernie discale et d’autres affections cervicales chez les patients indemnisés pour accident du travail

Les lignes directrices établies par la commission des accidents du travail de l’État de New York sont conçues pour aider les professionnels de la santé dans le contexte du remplacement du disque cervical artificiel. Ces directives visent à aider les médecins et les professionnels de la santé à déterminer la marche à suivre appropriée pour les personnes qui envisagent ou subissent des procédures de remplacement du disque cervical.

Les professionnels de la santé spécialisés dans le remplacement du disque cervical artificiel peuvent s’appuyer sur les conseils fournis par la Commission des accidents du travail pour prendre des décisions éclairées sur l’approche la plus appropriée pour leurs patients.

Il est essentiel de souligner que ces lignes directrices ne sont pas destinées à remplacer le jugement clinique ou l’expertise professionnelle. La décision finale concernant le remplacement du disque cervical artificiel doit être prise en collaboration avec le patient et son prestataire de soins de santé.

 

Hernie discale et autres affections cervicales

Le traitement chirurgical n’entre en ligne de compte que lorsque les résultats attendus de la chirurgie sont supérieurs à ceux de l’absence de chirurgie. Les personnes évaluées en vue d’une intervention chirurgicale doivent subir un examen neuromusculaire approfondi afin d’identifier les sources de douleur qui pourraient répondre à des méthodes non chirurgicales ou qui ne pourraient pas être traitées efficacement par la chirurgie. Il est essentiel de décider à temps d’une intervention chirurgicale pour éviter le déconditionnement et l’aggravation du handicap de la colonne cervicale.

Dans les cas où une fusion cervicale est envisagée, il est conseillé aux patients de s’abstenir de fumer pendant au moins six semaines avant l’opération et pendant la période de cicatrisation. En raison du risque plus élevé de non-union et de l’augmentation des coûts postopératoires liés au tabagisme, il est suggéré que les assureurs couvrent un programme de sevrage tabagique péri-opératoire.

Indications générales pour la chirurgie : Une intervention chirurgicale doit être envisagée et une consultation doit être demandée lorsque l’amélioration des symptômes a atteint un plateau et que la douleur et l’incapacité fonctionnelle restantes sont jugées inacceptables. En règle générale, une consultation chirurgicale est recommandée après au moins six mois de traitement non chirurgical, conformément aux directives de traitement médical. Cependant, les patients présentant des déficits neurologiques importants et/ou progressifs peuvent être envisagés pour une intervention chirurgicale plus précoce. Le choix de l’instrumentation matérielle est guidé par l’anatomie, la pathologie du patient et le jugement clinique du chirurgien.

 

Indications chirurgicales spécifiques

Myélopathie

Envisager une évaluation et un traitement chirurgicaux immédiats pour les patients présentant des signes cliniques de myélopathie.

 

Radiculopathie cervicale

En cas de douleur aiguë et débilitante ou de déficits neurologiques graves/progressifs, une intervention précoce peut s’avérer nécessaire. Une évaluation chirurgicale est recommandée si la douleur du bras persiste ou réapparaît avec des limitations fonctionnelles après six semaines de traitement conservateur, ou s’il y a un déficit neurologique fonctionnel ou statique progressif, confirmé par des examens d’imagerie.

 

Douleur cervicale persistante non radiculaire

Bien que l’arthrodèse cervicale soit une option appropriée pour les douleurs cervicales causées par une dégénérescence avec radiculopathie, il n’y a pas de preuve que l’arthrodèse pour les douleurs cervicales seules donne de meilleurs résultats que les soins conservateurs. En l’absence de radiculopathie, il est conseillé d’épuiser les mesures conservatrices avant d’envisager une intervention chirurgicale. L’efficacité de l’arthrodèse vertébrale cervicale pour les douleurs non radiculaires n’est pas établie et ne devrait pas être recommandée de manière systématique. Les indications préopératoires pour la fusion chez les patients souffrant de douleurs cervicales non radiculaires doivent répondre à des critères spécifiques.

Si le plan de traitement non chirurgical ne fonctionne pas, le recours à la chirurgie peut s’avérer nécessaire dans les circonstances suivantes : lorsque l’amélioration des symptômes atteint un plateau et que la douleur et les problèmes fonctionnels restants sont toujours insupportables après six à douze semaines de traitement actif, ou après un programme non chirurgical plus long pour les patients confrontés à des problèmes complexes. De même, si des symptômes récurrents limitent considérablement les fonctions, même lorsque le traitement non chirurgical apporte un soulagement et que chaque récurrence rétablit les fonctions, il convient d’en tenir compte. Se contenter de laisser passer le temps sans conseils appropriés n’est pas considéré comme une approche active du traitement.

Avant d’envisager une intervention chirurgicale, il est essentiel de s’assurer que toutes les sources de douleur ont été identifiées et traitées, et que les tentatives de médecine physique et de thérapie manuelle n’ont pas permis de soulager les symptômes. En outre, les examens d’imagerie tels que les radiographies, les IRM ou les tomodensitogrammes doivent révéler des problèmes discaux ou une instabilité de la colonne vertébrale, limités à deux niveaux seulement. Une évaluation psychosociale doit également être réalisée pour traiter les éventuels facteurs de complication.

Pour toute personne envisageant une intervention chirurgicale, il est conseillé d’arrêter de fumer au moins six semaines avant l’intervention et pendant toute la période de cicatrisation. Le tabagisme augmente le risque de non-union et les coûts postopératoires, c’est pourquoi il est suggéré que l’assurance couvre un programme de sevrage tabagique au moment de l’intervention chirurgicale.

 

Procédures chirurgicales

Recommandé : Ce traitement est suggéré pour des patients spécifiques sur la base d’indications cliniques. Les procédures chirurgicales comprennent

 

Discectomie cervicale avec ou sans fusion :

Description : Cette procédure vise à réduire la pression sur une ou plusieurs racines nerveuses ou sur la moelle épinière. Elle peut être réalisée avec ou sans microscope. Les complications possibles sont le délogement du greffon, l’infection, l’hémorragie, la fuite de LCR, l’hématome, la lésion de la moelle épinière entraînant divers degrés de paralysie, la pseudarthrose, la mortalité à l’hôpital, la non-union de la fusion et la douleur au niveau du site donneur (autogreffe uniquement). L’approche antérieure peut entraîner une dysphonie permanente ou transitoire, une dysphagie permanente ou temporaire, une dénervation, une perforation de l’œsophage et une obstruction des voies respiratoires. Les indications chirurgicales comprennent la radiculopathie due à une hernie discale ou à une spondylose, l’instabilité rachidienne ou la cervicalgie non radiculaire répondant aux critères de fusion. Une plaque cervicale peut être utilisée pendant le traitement opératoire pour empêcher le déplacement du greffon et améliorer les taux de fusion.

Soins post-opératoires : Il peut s’agir d’une attelle cervicale, de kinésithérapie et/ou d’ergothérapie, selon les besoins. La rééducation précoce doit inclure des programmes à domicile avec des conseils sur les activités de la vie quotidienne, la position assise, la posture et une routine de marche quotidienne. Une fois l’arthrodèse stable et sans complications, il convient d’orienter le patient vers un programme de rééducation formel, axé sur le renforcement des muscles cervicaux, scapulaires et thoraciques, et sur la restauration de l’amplitude des mouvements. Le traitement actif, que les patients doivent avoir suivi avant l’intervention chirurgicale, peut nécessiter la répétition de séances déjà programmées. Les objectifs du programme de thérapie doivent inclure des conseils sur une routine d’exercices à domicile à long terme.

 

Corpectomie cervicale :

Description : Il s’agit de l’ablation d’une partie ou de la totalité du corps vertébral à l’avant de la colonne vertébrale, comprenant généralement au moins une discectomie à un niveau et nécessitant une procédure de fusion.

Complications : Les problèmes possibles sont le délogement du greffon, l’infection, l’hémorragie, la fuite de LCR, l’hématome, les lésions de la moelle épinière entraînant divers degrés de paralysie, la pseudarthrose, la mortalité à l’hôpital, la non-union de la fusion et la douleur au niveau du site donneur (autogreffe uniquement). L’approche antérieure peut entraîner une dysphonie permanente ou temporaire, une dysphagie permanente ou transitoire, une dénervation, une perforation de l’œsophage et une obstruction des voies respiratoires.

Indications chirurgicales : Cette intervention est recommandée en cas de sténose rachidienne à un ou plusieurs niveaux, de spondylolisthésis ou de cyphose sévère avec compression de la moelle.

Traitement chirurgical: Comprend la décompression neuronale, la fusion avec instrumentation, et éventuellement la mise en place d’un gilet de protection pour maintenir la position cervicale.

Soins post-opératoires : En fonction du nombre de corps vertébraux concernés, le temps de guérison peut être plus long que pour une discectomie. Le port d’une attelle cervicale, la kinésithérapie et/ou l’ergothérapie peuvent s’avérer nécessaires en fonction des besoins cliniques. Traditionnellement, les soins par gilet halo étaient nécessaires, mais les progrès des techniques de fusion cervicale avec instrumentation peuvent permettre une mobilisation plus rapide. La rééducation précoce doit comprendre des programmes à domicile portant sur les activités de la vie quotidienne, la position assise, la posture et la marche quotidienne.

L’orientation vers un programme de rééducation formel axé sur le renforcement du rachis cervical, scapulaire et thoracique est appropriée pour la plupart des patients une fois que le rachis cervical est stable et ne présente pas de complications. Les objectifs du programme de thérapie doivent inclure des conseils sur un programme d’exercices à domicile à long terme.

 

Laminectomie cervicale avec ou sans foraminotomie et/ou fusion

Description: Il s’agit de retirer chirurgicalement la partie arrière d’une vertèbre pour accéder à la moelle épinière ou aux racines nerveuses.

Complications : Les problèmes possibles comprennent la fibrose périneurale, la cyphose, les lésions nerveuses, l’instabilité post-chirurgicale, les fuites de LCR, l’infection, la non-union de la fusion, la défaillance du matériel, la douleur au niveau du site donneur (autogreffe uniquement), la paralysie et, dans les cas graves, le décès.

Indications chirurgicales : Cette procédure est recommandée en cas de compression neuronale.

Traitement chirurgical : Il comprend une laminotomie, une discectomie partielle, une décompression des racines nerveuses et une laminectomie.

Soins post-opératoires: En fonction des besoins cliniques, une attelle cervicale, une kinésithérapie et/ou une ergothérapie peuvent s’avérer nécessaires. Le port d’une attelle cervicale peut être indiqué, généralement pendant six à douze semaines après la fusion, bien que les nouvelles techniques chirurgicales puissent ne pas nécessiter une immobilisation prolongée.

Thérapie : La rééducation précoce doit comprendre des programmes à domicile portant sur les activités de la vie quotidienne, la position assise, la posture et la marche quotidienne. L’orientation vers un programme de rééducation formel axé sur le renforcement de la colonne cervicale, de l’omoplate et du thorax, ainsi que sur la restauration de l’amplitude des mouvements, est appropriée pour la plupart des patients une fois que la colonne cervicale est stable et ne présente pas de complications. Les objectifs du programme de thérapie doivent comprendre des conseils sur un programme d’exercices à domicile à long terme.

 

Laminoplastie cervicale :

Description: Cette technique permet d’augmenter la taille du canal rachidien tout en conservant certains éléments postérieurs intacts.

Complications : L’inconvénient potentiel est une perte de mouvement cervical, et d’autres risques peuvent impliquer une fibrose périneurale, une cyphose, une lésion nerveuse, une instabilité post-chirurgicale, une fuite de LCR, une infection, une non-union de la fusion, une défaillance du matériel, une douleur au niveau du site donneur (autogreffe uniquement), une paralysie et, dans les cas graves, la mort.

Indications chirurgicales : Elle est indiquée pour la sténose rachidienne cervicale et/ou la myélopathie spondylaire, mais n’est pas recommandée pour la cyphose cervicale.

Traitement opératoire : Approche postérieure, avec ou sans instrumentation.

Soins post-opératoires : En fonction des besoins cliniques, une attelle cervicale, une kinésithérapie et/ou une ergothérapie peuvent s’avérer nécessaires. Le traitement peut comprendre quatre à douze semaines d’attelle cervicale. La rééducation précoce doit comprendre des programmes à domicile portant sur les activités de la vie quotidienne, la position assise, la posture et la marche quotidienne. Une fois la colonne cervicale stable et sans complications, il convient d’orienter le patient vers un programme de rééducation formel axé sur le renforcement de la colonne cervicale, de l’omoplate et du thorax, ainsi que sur le rétablissement de l’amplitude des mouvements. Le traitement actif, que les patients doivent avoir suivi avant l’intervention chirurgicale, peut nécessiter la répétition de séances précédemment prescrites. Les objectifs du programme de thérapie doivent inclure des conseils sur un programme d’exercices à domicile à long terme.

 

Discectomie percutanée :

Description : Il s’agit d’une procédure chirurgicale invasive qui consiste à retirer partiellement le disque à l’aide d’une aiguille sous contrôle d’imagerie.

Complications : Les problèmes possibles comprennent les lésions des nerfs ou des vaisseaux sanguins, l’infection et l’hématome.

Indications chirurgicales: L’opération est recommandée uniquement en cas de suspicion de discitie septique afin d’obtenir un tissu diagnostique. La procédure n’est pas conseillée pour les hernies discales contenues ou les bombements avec radiculopathie associée, en raison du manque de preuves d’une amélioration à long terme.

Traitement chirurgical : Discectomie partielle.

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