Directives médicales de l’État de New York pour le remplacement du disque cervical artificiel chez les travailleurs indemnisés

Les lignes directrices établies par la commission des accidents du travail de l’État de New York sont conçues pour aider les professionnels de la santé à prendre en charge le remplacement du disque cervical artificiel. Ces directives visent à aider les médecins et les praticiens de santé à déterminer le traitement approprié pour les personnes souffrant de fractures ou de luxations aiguës.

Les professionnels de la santé spécialisés dans le remplacement du disque cervical artificiel peuvent s’appuyer sur les conseils fournis par la Commission des accidents du travail pour prendre des décisions éclairées sur le niveau de soins le plus approprié pour leurs patients.

Il est important de souligner que ces lignes directrices ne sont pas destinées à remplacer le jugement clinique ou l’expertise professionnelle. La décision finale concernant la prise en charge des fractures et luxations aiguës doit faire l’objet d’une collaboration entre le patient et son prestataire de soins.

Remplacement du disque artificiel cervical (un ou deux niveaux) :

Cette procédure consiste à placer une prothèse dans l’espace intervertébral cervical afin de maintenir un mouvement naturel au niveau du segment cervical traité. Le choix d’utiliser des disques artificiels dépend des préférences et de la formation du chirurgien, et seuls les disques approuvés par la FDA conviennent.

L’arthroplastie cervicale est recommandée pour les patients qui répondent aux critères suivants :
– Squelette mature
– Myélopathie ou myéloradiculopathie liée à une sténose centrale de la colonne vertébrale à un ou deux niveaux de maladie dégénérative (telle qu’une hernie discale ou un ostéophyte spondylaire) de C3-4 à C6-7, avec ou sans douleur cervicale.
– Radiculopathie et/ou myélopathie cervicale cliniquement symptomatique due à une compression neuronale C3-C7 à un niveau ou à deux niveaux contigus.
– Ne pas avoir répondu à un traitement non chirurgical d’au moins 6 mois conformément aux directives médicales ou présenter des signes de détérioration clinique progressive.
– Symptômes/douleurs persistants ou récurrents avec limitations fonctionnelles ne répondant pas à un traitement conservateur approprié d’au moins 6 mois conformément aux directives médicales ; ET
– Échec documenté d’au moins 6 semaines consécutives de deux des traitements conservateurs suivants prescrits par un médecin :
1) Analgésiques, stéroïdes et/ou AINS
2) Un programme structuré de thérapie physique
3) Un programme structuré d’exercices à domicile prescrit par un kinésithérapeute, un chiropracteur ou un médecin.
4) Injections épidurales de stéroïdes et/ou injections de facettes/blocage sélectif des racines nerveuses ; ET

  • Les études d’imagerie confirment la compression au(x) niveau(x) correspondant aux résultats cliniques (IRM ou CT) ; ET
  • Pas d’antécédents de chirurgie cervicale. Le remplacement du disque artificiel cervical n’est pas recommandé dans l’une des situations suivantes :
    a) Maladie à plusieurs niveaux provoquant des symptômes à 3 niveaux ou plus
    b) Maladie dégénérative consécutive à une fusion cervicale antérieure
    c) Infection (au niveau du site d’implantation ou systémique)
    d) Ostéoporose ou ostéopénie
    e) Instabilité
    i) Translation supérieure à une différence de 3 mm entre les vues latérales en flexion-extension aux niveaux concernés ;
    ii) Une différence angulaire de 11 degrés entre les vues latérales en flexion-extension aux niveaux symptomatiques.
    f) Sensibilité ou allergie aux matériaux de l’implant
    g) Spondylose sévère définie comme suit
    i) Perte de plus de 50 % de la hauteur du disque par rapport aux niveaux minimaux ou non dégénérés ; OU
    ii) Ostéophytes de liaison : OU
    iii) Absence de mouvement sur les clichés latéraux en flexion-extension au niveau du site symptomatique
    h) Arthropathie facettaire sévère
    i) Spondylarthrite ankylosante
    j) Polyarthrite rhumatoïde
    k) Fracture antérieure avec déformation anatomique
    l) Ossification du ligament longitudinal postérieur (OPLL) m) tumeur maligne active du rachis cervical
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