La commission des accidents du travail de l’État de New York a établi des directives concernant les lésions du ligament collatéral, afin d’aider les médecins et les praticiens de santé à déterminer le traitement approprié pour cette affection.

Les professionnels de la santé spécialisés dans les lésions du ligament collatéral peuvent s’appuyer sur les lignes directrices de la Commission des accidents du travail pour prendre des décisions éclairées concernant le niveau de soins optimal pour leurs patients.

Il est essentiel de souligner que ces lignes directrices ne sont pas destinées à remplacer le jugement clinique ou l’expertise professionnelle. La décision finale concernant les soins doit être le fruit d’une coopération entre le patient et son prestataire de soins.

Description

Blessure impliquant une entorse ou une rupture du ligament collatéral médial ou latéral. Une lésion du ligament collatéral médial peut également être liée à une lésion concomitante du ménisque médial.

Mécanisme de la lésion

Le traumatisme en valgus ou en varus implique une force appliquée au genou.

Observations physiques spécifiques

L’instabilité médio-latérale doit être évaluée avec le genou en légère flexion. La sensibilité au niveau du ligament collatéral médial ou latéral peut augmenter avec l’application d’une force en valgus ou en varus sur le genou.

Procédures de test de diagnostic

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est recommandée chez certains patients présentant une suspicion de déchirure de grade II ou III.

Traitement non opératoire

Les déchirures isolées du ligament collatéral de grade I et de nombreuses déchirures de grade II ont démontré leur capacité à guérir avec d’excellents résultats sans nécessiter d’intervention chirurgicale. Lorsque les lésions des ligaments croisés ou du ménisque sont exclues, le patient peut bénéficier d’un traitement non chirurgical.

Est recommandé chez certains patients en fonction des indications cliniques.

Les approches thérapeutiques pour cette affection peuvent inclure le repos ou une activité restreinte, la mise en décharge avec des béquilles ou une canne, l’application de glace, l’élévation, les attelles, les plâtres, les orthèses, la rééducation et la thérapie active et/ou passive. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l’acétaminophène (APAP) et les injections thérapeutiques peuvent également être envisagés.

Indications chirurgicales