Directives de traitement médical de l’État de New York pour la silicose chez les travailleurs indemnisés

Les lignes directrices définies par la commission des accidents du travail de l’État de New York sont conçues pour aider les professionnels de la santé à évaluer la silicose. Ces directives ont pour but d’aider les médecins et les professionnels de la santé à déterminer le traitement approprié pour cette pathologie.

Les professionnels de la santé spécialisés dans la silicose peuvent compter sur les conseils de la Commission des accidents du travail pour prendre des décisions éclairées sur le niveau de soins le plus approprié pour leurs patients.

Il est essentiel de souligner que ces lignes directrices ne sont pas destinées à remplacer le jugement clinique ou l’expertise professionnelle. La décision finale concernant les soins doit être prise en collaboration avec le patient et son prestataire de soins.

La silicose : Vue d’ensemble et caractéristiques de la maladie

Informations générales :

  • L’exposition à une quantité suffisante de silice respirable conduit à la silicose, une maladie irréversible associée à diverses affections systémiques et pulmonaires.
  • La silicose ou l’exposition à la silice augmente le risque de cancer du poumon.
  • En octobre 1996, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a reclassé la silice dans le groupe I, la considérant comme « cancérogène pour l’homme ».
  • La silicose reste la maladie professionnelle la plus répandue dans le monde, avec environ 1,7 million de travailleurs américains exposés à la silice cristalline alvéolaire.

 

Agent étiologique :

  • La silicose résulte d’une exposition au dioxyde de silicium cristallin.
  • D’autres formes de silice, comme le verre et d’autres formes amorphes, n’ont pas été associées à la silicose.
  • La silice cristalline est présente dans le sable.
  • L’exposition à la silice se produit dans diverses industries, notamment la construction, le sablage et l’exploitation minière.

 

Modèles de maladies :

  1. Silicose chronique :
    • Forme la plus courante.
    • Généralement observée après plus de dix ans d’exposition.
  2. Silicose subaiguë/accélérée :
    • Résultats d’expositions plus courtes mais plus lourdes.
    • Elle apparaît généralement après deux à cinq ans de latence.
  3. Silicose aiguë :
    • Apparaît à la suite d’une exposition intense à des poussières fines contenant de la silice pendant plusieurs mois.

Note : Les trois types de maladies indiquent des durées et des intensités différentes d’exposition à la silice, allant d’une exposition chronique à long terme à des scénarios d’exposition plus courts et plus intenses.

 

Progression de la silicose chronique :

  • La silicose chronique peut évoluer vers le développement de zones fibreuses massives et accréditées dans les poumons, connues sous le nom de « silicose conglomérative ».
  • Cette progression peut entraîner de graves complications pour la santé, notamment
    • Insuffisance respiratoire.
    • Hypertension pulmonaire.
    • Cor pulmonaire avec insuffisance cardiaque droite.

Risque accru de diverses affections : Les patients atteints de silicose présentent un risque élevé pour plusieurs problèmes de santé, notamment :

  • Bronchite chronique, caractérisée par une production chronique d’expectorations, avec ou sans altération obstructive des tests de la fonction pulmonaire.
  • L’exposition à la silice, même à des niveaux inférieurs à ceux associés à la silicose simple, a été associée à une limitation chronique du débit d’air, à une hypersécrétion de mucus et à un emphysème pathologique.
  • Cancer du poumon.
  • Tuberculose pulmonaire.
  • Maladies auto-immunes.
  • Maladie rénale.

 

Temps de latence :

  • La silicose se manifeste cliniquement sur plusieurs années.
  • Les exceptions à cette période de latence sont rares mais peuvent inclure la silicose accélérée, qui se manifeste plus rapidement.

 

Diagnostic :

  • Le diagnostic de la silicose est généralement clinique et implique :
    • Antécédents professionnels avec une exposition suffisante et une latence appropriée.
    • Preuve radiographique objective, y compris radiographie pulmonaire et/ou tomodensitométrie à haute résolution.
    • Évaluation de la fonction pulmonaire.
    • Prise en compte d’autres diagnostics différentiels.

Note : La progression de la silicose chronique et les risques qui y sont associés mettent en évidence les graves conséquences pour la santé d’une exposition prolongée à la silice cristalline alvéolaire. Un suivi régulier et un diagnostic précoce sont essentiels pour une prise en charge efficace.

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