Directives médicales de l’État de New York pour les entorses des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche chez les travailleurs indemnisés

Les lignes directrices établies par la commission des accidents du travail de l’État de New York sont conçues pour aider les professionnels de la santé à évaluer les entorses des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche. Ces directives visent à aider les médecins et les professionnels de la santé à déterminer le traitement approprié pour ces conditions.

Les professionnels de la santé spécialisés dans les entorses des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche peuvent s’appuyer sur les conseils fournis par la Commission des accidents du travail pour prendre des décisions éclairées quant au niveau de soins le plus approprié pour leurs patients.

Il est important de souligner que ces lignes directrices ne sont pas destinées à remplacer le jugement clinique ou l’expertise professionnelle. La décision finale concernant les soins doit être prise en collaboration avec le patient et son prestataire de soins.

Introduction

Les élongations des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche sont considérées comme de véritables élongations musculaires, impliquant des jonctions myotendineuses perturbées. L’examen révèle généralement une sensibilité au niveau de l’origine ou de l’insertion du muscle, accompagnée d’un gonflement ou, dans les cas les plus graves, de larges ecchymoses (bleus). En cas de rupture complète, une réparation chirurgicale peut s’avérer nécessaire. Les tests cliniques ne sont généralement pas nécessaires pour le diagnostic. Les options de traitement peuvent inclure l’utilisation d’AINS, l’application de chaleur ou de froid, des enveloppements, des limitations de travail, une thérapie et une approche progressive de l’agilité et de la stabilisation du tronc.

 

Études de diagnostic

Échographie :

Recommandé :

  • Pour diagnostiquer les élongations et déchirures des ischio-jambiers et les élongations des fléchisseurs de la hanche.

Indications :

  • Patients souffrant de claquages et de déchirures des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche, généralement d’une gravité au moins modérée.
  • Les souches légères disparaissent généralement avec un traitement approprié, sans qu’il soit nécessaire de procéder à des tests de diagnostic.

Fréquence/Dose/Durée :

  • Une fois.

Raison d’être :

  • L’échographie peut être utile pour évaluer et confirmer ces diagnostics, ce qui en fait un outil de diagnostic recommandé.

 

IRM :

Recommandé :

  • Pour diagnostiquer les élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche dans certains cas plus graves.

Indications :

  • Les cas graves et certains cas d’entorses modérément graves pour lesquels une réparation chirurgicale est envisagée.

Raison d’être :

  • L’IRM peut aider à évaluer le degré de sévérité dans les cas les plus graves, ce qui permet de définir l’éligibilité à une intervention chirurgicale. C’est pourquoi l’IRM est recommandée dans de tels cas.

 

Traitements

Cryothérapie/chaleur – thérapies par le chaud ou le froid ou enveloppement Ace :

Recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

Indications :

  • La plupart des patients souffrant de douleurs suffisantes dues à des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche nécessitent un traitement et des médicaments, en particulier dans les phases aiguës et péri-opératoires.

Fréquence/Dose/Durée :

  • Généralement adapté en fonction de la gravité et des préférences du patient.

 

Thérapie de réadaptation :

La réadaptation requise à la suite d’un accident du travail doit se concentrer sur la restauration des capacités fonctionnelles nécessaires aux activités quotidiennes et professionnelles du patient, afin de le ramener, dans la mesure du possible, à son état antérieur à l’accident.

  • Thérapie active :
    • Requiert un effort interne de la part de l’individu pour réaliser des exercices ou des tâches spécifiques.
    • La supervision d’un thérapeute est nécessaire, avec des instructions verbales, visuelles et/ou tactiles.
    • Les thérapeutes peuvent aider à la stabilisation ou guider les schémas de mouvement, mais c’est le patient qui exécute principalement la tâche.
    • Les patients doivent être invités à poursuivre les thérapies actives à domicile pour maintenir les niveaux d’amélioration.
  • Interventions passives :
    • Ne nécessitent pas d’effort de la part du patient mais dépendent des modalités délivrées par un thérapeute.
    • Généralement considéré comme un moyen de faciliter les progrès dans un programme de thérapie active avec la réalisation concomitante de gains fonctionnels objectifs.
  • Dispositifs d’assistance :
    • Peut être inclus comme mesure complémentaire dans le plan de réadaptation pour faciliter les gains fonctionnels.

 

Exercice thérapeutique

Physique ou ergothérapie :

Recommandé :

  • Pour les élongations des ischio-jambiers et des fléchisseurs de la hanche, en particulier pour remédier aux déficits de force dans la musculature latérale de la hanche.

Fréquence/Dose/Durée :

  • Les exercices sont généralement personnalisés et augmentés au fil du temps.
  • De nombreux thérapeutes combinent les exercices avec d’autres modalités de traitement.
  • Les exercices d’étirement sont fréquemment inclus et progressent vers des exercices de renforcement.
  • La fréquence des visites est généralement individualisée en fonction de la gravité du trouble, de la réponse antérieure au traitement et des fonctions professionnelles.
  • Deux à trois visites par semaine pendant deux semaines sont souvent utilisées pour initier un programme d’exercices.
  • Le nombre total de visites peut varier de 2 ou 3 pour les patients légers à 12 ou 15 pour les patients dont l’amélioration fonctionnelle objective est attestée.
  • Dans le cadre du plan de rééducation, les patients doivent être invités à poursuivre la thérapie active et passive à domicile, dans le prolongement du processus de traitement, afin de maintenir l’amélioration.

Indications pour l’arrêt du traitement :

  • L’arrêt du traitement est envisagé en cas de résolution des symptômes, de guérison post-opératoire, d’intolérance, de manque d’efficacité ou de non-observance.

 

Thérapie par injection – Injections intraarticulaires de glucocorticostéroïdes :

Recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

Indications :

  • Pour les élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche lorsque le contrôle par AINS, acétaminophène, perte de poids et exercice physique n’est pas satisfaisant.

Fréquence/Dose/Durée :

  • Une seule injection doit être effectuée et les résultats doivent être évalués.

Indications pour l’arrêt du traitement :

  • En général, une seule injection est effectuée.
  • Une deuxième injection peut être envisagée en cas d’amélioration incomplète (augmentation de la fonction et diminution de la douleur).

 

Injections intra-articulaires de viscosupplémentation de la hanche :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Injections intra-articulaires de plasma riche en plaquettes :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Injections de prolothérapie :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Injections de botulinum :

Non recommandé :

  • Pour les élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Injections intramusculaires de sulfate de glucosamine :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Injections intra-articulaires de sulfate de glucosamine :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

 

Réparation chirurgicale :

Recommandé :

  • Pour le traitement des élongations importantes ou complètes des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche chez certains patients.

Indications/Raison d’être :

  • Déchirures importantes ou complètes des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche avec des déficits fonctionnels pouvant faire l’objet d’un traitement chirurgical.
  • En général, les déchirures importantes ou complètes des ischio-jambiers nécessitent une réparation chirurgicale pour faciliter la guérison.

Repos au lit :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Aide à la marche : Canne/béquilles/marcheur :

Recommandé :

  • Pour sélectionner les élongations modérées à sévères des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

Indications :

  • Entorses invalidantes, modérées à graves, des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche, lorsque les risques d’aggravation de la débilité sont contrebalancés par l’utilisation d’un appareil qui accroît la mobilité.

Indications pour l’arrêt du traitement :

  • Résolution (par exemple, récupération post-opératoire).

Raison d’être :

  • Pour les blessures aiguës, les béquilles et les cannes peuvent être utiles pendant la phase de rétablissement et/ou de rééducation pour améliorer l’état fonctionnel (par exemple, du fauteuil roulant à la canne en passant par le déambulateur).

 

Thérapies électriques :

Non recommandé :

  • Pour le traitement des élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.

 

Stimulation électrique transcutanée (TENS) :

Non recommandé :

  • Pour les élongations des ischio-jambiers ou des fléchisseurs de la hanche.
Aller au contenu principal