Études de diagnostic
Études d’électrodiagnostic
Recommandé pour confirmer la suspicion clinique de piégeage du nerf ulnaire au niveau du poignet. Les études électrodiagnostiques doivent être réalisées par des électrodiagnostiqueurs bien formés, de préférence certifiés par l’American Board of Electrodiagnostic Medicine.
IRM ou échographie
Non recommandé pour diagnostiquer le piégeage du nerf ulnaire au niveau du poignet. Elle est toutefois recommandée en cas de suspicion de masse des tissus mous, l’IRM étant préférable pour des affections telles que les kystes ganglionnaires.
CT
Recommandé pour diagnostiquer le piégeage du nerf ulnaire au poignet si l’on soupçonne une fracture du crochet de l’hamate. La tomodensitométrie est préférable pour évaluer les fractures.
Médicaments
Pour la plupart des patients, l’ibuprofène, le naproxène ou d’autres AINS d’ancienne génération sont recommandés comme médicaments de première intention. L’acétaminophène peut être une alternative pour les personnes qui ne peuvent pas prendre d’AINS, bien que ces derniers soient généralement plus efficaces.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour la compression du nerf cubital
Recommandé en cas de compression aiguë, subaiguë ou chronique du nerf ulnaire au niveau du poignet. Les agents en vente libre sont suggérés en premier lieu. L’utilisation doit se faire en fonction des besoins et être interrompue en cas de disparition des symptômes, de manque d’efficacité ou d’apparition d’effets indésirables.
AINS pour les patients présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale
Recommandé pour une utilisation concomitante avec des médicaments cytoprotecteurs chez les patients présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale. Il est particulièrement important de prendre en considération les patients à risque, comme ceux qui ont des antécédents d’hémorragie gastro-intestinale, les personnes âgées, les diabétiques et les fumeurs.
AINS pour les patients présentant un risque d’effets indésirables cardiovasculaires
Les patients présentant une maladie cardiovasculaire ou des facteurs de risque doivent discuter des risques et des avantages d’un traitement par AINS. L’acétaminophène ou l’aspirine sont recommandés comme traitement de première intention. Si des AINS sont nécessaires, il est préférable d’utiliser des médicaments non sélectifs plutôt que des médicaments spécifiques à la COX-2. Pour minimiser la contre-action avec l’aspirine, les AINS doivent être pris au moins 30 minutes après ou 8 heures avant l’aspirine quotidienne.
Acétaminophène pour la douleur de compression du nerf cubital
Recommandé pour les douleurs associées à la compression du nerf ulnaire au niveau du poignet, en particulier pour les patients présentant des contre-indications aux AINS. L’utilisation doit être conforme aux recommandations du fabricant et les risques de toxicité hépatique doivent être pris en compte.
Opioïdes
Non recommandé pour le piégeage aigu, subaigu ou chronique du nerf ulnaire. Toutefois, il est recommandé d’en faire un usage limité (ne dépassant pas sept jours) pour le traitement de la douleur postopératoire, en particulier la nuit, en complément de traitements plus efficaces.
Glucocorticostéroïdes – oraux et/ou injectables
Non recommandé pour le traitement de la compression aiguë, subaiguë ou chronique du nerf ulnaire au niveau du poignet.