Examen physique

Principes généraux de l’examen physique
du syndrome douloureux régional complexe pour les travailleurs indemnisés

 

Les directives que vous voyez ici ont été élaborées par la commission des accidents du travail de l’État de New York pour aider les médecins, les podologues et les autres professionnels de la santé à fournir un traitement approprié pour l’examen physique du syndrome douloureux régional complexe.

Ces lignes directrices de la Commission des accidents du travail sont conçues pour aider les professionnels de la santé à prendre des décisions éclairées sur le niveau de soins approprié pour les patients souffrant de troubles de la cheville et du pied.

Il est important de noter que ces lignes directrices ne remplacent pas les connaissances précieuses issues du jugement clinique et de l’expérience professionnelle. Lorsqu’il s’agit de décider des soins, la décision finale doit être prise en collaboration entre le patient et son prestataire de soins.

 

Examen physique du syndrome douloureux régional complexe

Lors de l’évaluation d’un patient présentant des symptômes bien établis de syndrome douloureux régional complexe (SDRC), l’examen physique est généralement simple, en particulier pour un examinateur expérimenté en matière de SDRC. Cependant, aux premiers stades, les signes peuvent être cliniquement vagues, ce qui rend le diagnostic moins certain.

Pour prévenir les dysfonctionnements, les interventions primaires comprennent l’éducation et des traitements physiques/professionnels spécialisés axés sur l’amélioration de l’utilisation active fonctionnelle et l’incorporation de composantes aérobiques. Certaines personnes peuvent également bénéficier d’interventions psychologiques précoces, en particulier si elles souffrent déjà d’un syndrome de stress post-traumatique, d’autres problèmes psychiatriques ou comportementaux et/ou d’une faible capacité d’adaptation.

Les patients atteints de CRPS présentent souvent un usage restreint des extrémités, évitant et protégeant le membre affecté. Il peut s’agir de s’abstenir de serrer la main ou d’éviter de mettre du poids sur la jambe blessée.

L’une des principales caractéristiques de cette maladie est la différence notable entre les résultats objectifs des extrémités touchées et ceux des extrémités non touchées. Alors que l’extrémité touchée peut sembler plus chaude, la température de la peau peut varier, étant généralement plus froide. À un stade avancé, la chair peut apparaître lisse, mince ou atrophiée. Les équipements infrarouges sont recommandés pour évaluer la température de la peau, une différence d’au moins 1 degré étant considérée comme un signe de CRPS. Des modifications de la couleur de la peau, telles que des marbrures, sont également fréquentes.

Le Livedo reticularis, une coloration violacée de la peau, peut être présent, ainsi qu’un gonflement des extrémités. Avec le temps, les ongles peuvent vieillir et s’atrophier. L’allodynie, c’est-à-dire l’expérience de la douleur provoquée par des stimuli que la plupart des gens ne trouveraient pas douloureux, est une caractéristique distinctive du SDRC.

Parmi les symptômes du CRPS, on peut citer la gêne au moindre contact, le tremblement des mains et même la perception du poids des vêtements sur la zone affectée. L’extrémité blessée peut présenter des variations de circonférence, affectée différemment dans les situations œdémateuses (généralement au début) et différemment dans les situations chroniques lorsque la dystrophie de désuétude s’installe.

Bien que les mesures de base ne puissent pas être comparées à la situation pré-morbide, il est possible de mesurer les volumes de déplacement de l’eau pour déterminer le degré de gonflement. L’astéréognosie, l’incapacité à reconnaître un objet en se basant uniquement sur l’entrée tactile, et les difficultés à identifier la latéralité de la main avec l’imagerie motrice sont d’autres résultats qui ont été observés. Bien que des évaluations occasionnelles puissent être appropriées, certaines personnes peuvent s’y fixer, ce qui risque d’attirer l’attention.

Pour évaluer un patient atteint de CRPS, il est recommandé de procéder à un examen physique approfondi. Cette section n’entre pas dans le détail des composants, qui doivent être traités par la partie du corps concernée (voir les autres protocoles de soins de santé).

Les patients présentant des symptômes somatiques ou d’autres anomalies comportementales/psychologiques peuvent être difficiles à différencier des personnes psychologiquement saines au cours d’un examen. L’orientation vers des services psychologiques, y compris les tests psychométriques, devrait être relativement peu contraignante.

L’examen physique doit être axé sur l’observation du patient. Elle doit commencer au début du rendez-vous, de préférence par un résumé de l’assistant qui a installé le patient dans la salle d’examen.

L’examen doit évaluer la capacité du patient à se lever dans une posture correcte, à changer de position, à marcher dans le couloir (pour les problèmes de membres inférieurs, par exemple), à utiliser ses membres pour effectuer des tâches et à observer les expressions faciales pendant ces activités.

Il est essentiel de documenter les observations synergiques et incohérentes issues de l’anamnèse et de l’examen physique. Les cliniciens doivent être attentifs aux signes qui ne correspondent pas aux symptômes typiques, en particulier dans le contexte du CRPS.

Il est important de noter que les réponses positives à ces procédures sont parfois interprétées à tort comme la preuve d’une maladie fictive ou comme des allégations de canulars. Bien que cela puisse être vrai ou non, ces réponses sont parfois considérées comme bénéfiques lorsque les patients qui souffrent expriment subtilement un besoin d’attention supplémentaire à l’égard de l’affection physique ou peuvent indiquer une détresse psychologique.

Ces manifestations peuvent n’être qu’un aspect de la présentation clinique du CRPS. Toutefois, leur présence peut suggérer la nécessité d’une évaluation psychosociale ou d’une consultation avec d’autres professionnels, en particulier si plusieurs indicateurs sont présents dans un contexte de retard de guérison important.

 

Le diagnostic du CRPS peut s’avérer exceptionnellement difficile en raison de la similitude des symptômes avec divers traitements et de l’incohérence entre les symptômes rapportés subjectivement et les résultats objectifs initiaux.

Les affections suivantes peuvent être prises en compte dans le diagnostic différentiel du SDRC, bien que cette liste ne soit pas exhaustive : syndromes de douleur neuropathique (douleurs périphériques, douleurs de l’estomac, etc.) et syndrome d’hypersensibilité à la douleur. [poly] neuropathie, piégeage nerveux, radiculopathie, névralgie post-herpétique, plexopathie et maladie du motoneurone) ; maladies vasculaires (thrombose, athérosclérose et phénomène de Raynaud) ; maladies inflammatoires (érysipèle, douleur de la hanche, arthrite séro-négative, troubles thyroïdiens, diabète sucré) ; polyneuropathie alcoolique les affections inflammatoires (érysipèle, douleur de la hanche, arthrite séronégative, troubles thyroïdiens, diabète sucré) ; la polyneuropathie alcoolique ; et les problèmes psychologiques ou comportementaux (tels que les syndromes de douleur somatoforme, le syndrome de Munchausen, les névroses de compensation, la simulation et les troubles factices).

Cette liste met en évidence la complexité du diagnostic différentiel, et il est essentiel de noter que la présence de diagnostics tels que la névrose de compensation, la simulation ou le trouble factice n’invalide pas la légitimité des symptômes douloureux chez les personnes atteintes de CRPS.

Pour tester les capacités du patient dans le contexte du CRPS, les mesures peuvent être suivies lors de visites cliniques ultérieures au cours desquelles le patient reçoit une thérapie de réadaptation. Il peut s’agir de

1. Distance de marche (évaluer la capacité du patient à parcourir une plus grande distance dans le couloir ou à l’extérieur et s’enquérir de ses progrès).
2. Capacité à monter les escaliers (observer le patient dans la cage d’escalier la plus proche).
3. Mesures de la force de préhension à l’aide d’un dynamomètre.
4. Pouvoir de pincement.
5. Élévation continue des orteils (nombre capable d’exécuter).
6. Distance du talon de marche.
7. Le squat (nombre).
8. Résultats de l’examen sensoriel (par exemple, monofilaments).
9. Mouvements dans la salle d’examen incompatibles avec une douleur ou une blessure.

Cette approche permet de prendre des décisions plus éclairées concernant l’activité physique et d’autres points de référence, ce qui facilite le rétablissement du patient. Une autre stratégie recommandée consiste à surveiller l’amélioration du patient à l’aide d’outils d’évaluation fonctionnelle établis.

 

Ce que notre cabinet peut faire si vous êtes victime d’un accident du travail

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