Le piégeage du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial)

Les lignes directrices élaborées par la commission des accidents du travail de l’État de New York visent à aider les médecins, les podologues et les professionnels de la santé à fournir un traitement adéquat pour le pincement du nerf radial, qui englobe des affections telles que le syndrome du tunnel radial.

Ces lignes directrices de la Commission des accidents du travail sont conçues pour aider les professionnels de la santé à déterminer le niveau de soins approprié pour les personnes souffrant de troubles de la cheville et du pied.

Il est essentiel de noter que ces lignes directrices ne remplacent pas le jugement clinique ou l’expertise des professionnels de la santé. La décision finale concernant les soins doit être prise en collaboration par le patient, en consultation avec son prestataire de soins de santé.

Des douleurs dans la partie supérieure de l’avant-bras peuvent indiquer un coincement du nerf radial, en particulier lorsqu’il s’agit de la branche interosseuse postérieure du nerf. Cette affection est parfois appelée « tennis elbow résistant » ou « syndrome du supinateur », ce qui la rend un peu difficile à distinguer cliniquement des douleurs générales de l’avant-bras et du coude.

Le piégeage du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial)

Le piégeage du nerf radial est considéré comme relativement rare, se produisant 30 à 100 fois moins souvent que le syndrome du canal carpien. Il existe plusieurs sites potentiels où ce piégeage peut se produire.

Les zones fréquemment touchées sont l’origine de l’extensor carpi radialis brevis, les bandes fibreuses recouvrant la tête radiale, l’éventail artériel récurrent radial et l’arcade de Frohse à l’entrée du muscle supinateur. La confirmation du diagnostic par un examen électrodiagnostique de la motricité est souvent difficile mais recommandée.

En l’absence de données solides sur le traitement de ces radiculopathies, il est suggéré de s’inspirer des traitements recommandés pour la neuropathie cubitale au coude, comme indiqué ci-dessous.

 

Médicaments du piégeage du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial)

L’ibuprofène, le naproxène ou d’autres AINS d’une génération antérieure sont recommandés comme premier choix pour la majorité des patients. Dans les cas où les AINS ne conviennent pas, l’acétaminophène (ou son analogue le paracétamol) pourrait être une alternative plausible, même si la recherche suggère qu’il pourrait être légèrement moins efficace que les AINS.

Il est prouvé que les AINS sont non seulement moins risqués, mais aussi tout aussi efficaces pour soulager la douleur que les opioïdes tels que le tramadol.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour le traitement de la douleur aiguë, subaiguë, chronique ou postopératoire du syndrome de Pronator Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont conseillés pour le traitement de la douleur postopératoire, chronique ou subaiguë associée au syndrome de Pronator.

Indications – Les AINS sont recommandés pour la prise en charge de la douleur liée au syndrome pronateur postopératoire, à la douleur chronique ou à la douleur subaiguë. Les médicaments en vente libre doivent être essayés en premier, car ils peuvent s’avérer efficaces.

Fréquence/Durée – L’utilisation d’AINS en fonction des besoins peut convenir à de nombreux patients.

Indications pour l’arrêt du traitement – L’arrêt du traitement peut être justifié si la douleur au coude diminue, si le traitement s’avère inefficace ou si des effets secondaires apparaissent.

AINS pour les patients présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale AINS pour les patients présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale est suggérée, et une combinaison de misoprostol, de sucralfate, d’inhibiteurs des récepteurs de l’histamine de type 2 et d’inhibiteurs de la pompe à protons est souvent utilisée chez les personnes présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale.

Indications – Les médicaments cytoprotecteurs doivent être envisagés pour les patients présentant un profil de risque élevé et qui ont besoin d’AINS, en particulier pour une période de traitement prolongée. Les personnes ayant des antécédents d’hémorragie gastro-intestinale, les personnes âgées, les diabétiques et les fumeurs sont particulièrement exposés.

Fréquence/dose/durée – Les bloqueurs H2, le misoprostol, le sucralfate et les inhibiteurs de la pompe à protons sont recommandés, en suivant les recommandations de dosage du fabricant. En général, on s’accorde à dire que ces mesures sont tout aussi efficaces pour prévenir les hémorragies gastro-intestinales.

Indications pour l’arrêt du traitement – L’arrêt du traitement peut être nécessaire en raison d’une intolérance, de l’apparition d’effets indésirables ou de l’arrêt des AINS.

AINS pour les patients présentant un risque d’effets indésirables cardiovasculaires AINS pour les patients présentant un risque d’effets indésirables cardiovasculaires est suggéré, l’acétaminophène ou l’aspirine étant considérés comme le traitement de première intention le plus sûr en termes d’impact cardiovasculaire. Si nécessaire, les AINS non sélectifs sont recommandés plutôt que les médicaments spécifiques à la COX-2. Pour éviter de compromettre les effets protecteurs de l’aspirine à faible dose chez les personnes qui l’utilisent pour la prévention des maladies cardiovasculaires, les AINS doivent être pris au moins 30 minutes après ou huit heures avant l’aspirine quotidienne.

L’acétaminophène pour soulager la douleur au coude est suggéré pour gérer l’inconfort au coude, en particulier pour les personnes ayant des contre-indications aux AINS.

Indications – Applicable à tous les patients, y compris ceux qui souffrent de douleurs aiguës, subaiguës, chroniques et post-opératoires au niveau du coude.

Dose/fréquence – Suivre les recommandations du fabricant ; utiliser selon les besoins. La prudence est de mise, car des données suggèrent une toxicité hépatique potentielle pour des doses supérieures à quatre grammes par jour.

Indications pour l’arrêt du traitement – Cesser l’utilisation lorsque la douleur disparaît, que des effets secondaires apparaissent ou qu’une intolérance est observée.

Les glucocorticostéroïdes – par voie orale ou par injection – ne sont pas recommandés en cas de piégeage aigu, subaigu ou persistant du nerf radial.

Les opioïdes pour le piégeage du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial) ne sont pas recommandés pour gérer l’inconfort persistant ou subaigu associé au piégeage du nerf radial.

Les opioïdes pour le piégeage du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial) sont suggérés pour une période limitée, jusqu’à une semaine, afin de contrôler la douleur du nerf radial après l’opération.

Justification des recommandations – Les opioïdes n’ont pas fait l’objet de recherches suffisantes pour traiter le piégeage du nerf radial et présentent des effets secondaires importants, notamment une mauvaise tolérance, la constipation, la somnolence, des troubles du jugement, des pertes de mémoire et une dépendance potentielle (signalée chez jusqu’à 35 % des patients).

Les patients doivent être mis en garde contre la conduite de machines ou de véhicules et informés des effets secondaires potentiels avant de recevoir une prescription d’opioïdes. Des analgésiques plus sûrs sont généralement efficaces pour la plupart des troubles musculo-squelettiques, et les opioïdes doivent être réservés aux douleurs extrêmes ou à un usage postopératoire de courte durée (pas plus d’une semaine). Ils ne sont pas recommandés pour le traitement prolongé du piégeage du nerf radial.

Les vitamines sont recommandées en cas de piégeage aigu, subaigu ou chronique du nerf radial, en particulier la pyridoxine.

Les patchs de lidocaïne sont recommandés pour la prise en charge de l’inconfort aigu, subaigu ou continu associé au piégeage du nerf radial.

La kétamine est recommandée en cas de piégeage aigu, subaigu ou persistant du nerf radial.

Traitements du piégeage du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial)

Réhabilitation : Thérapie / Équipement

La rééducation post-blessure, en particulier après un incident lié au travail, doit se concentrer sur la restauration des capacités fonctionnelles nécessaires aux responsabilités quotidiennes et professionnelles du patient, en vue de faciliter un retour à l’état antérieur à la blessure dans la mesure du possible.

La thérapie active exige du patient qu’il s’investisse intérieurement dans la réalisation d’activités ou de tâches spécifiques, tandis que la thérapie passive implique des modalités administrées par un thérapeute sans que le patient n’y participe activement.

Les thérapies passives sont généralement considérées comme un moyen d’accélérer un programme de thérapie active, permettant d’obtenir des gains fonctionnels simultanés. Toutefois, la priorité doit être donnée aux initiatives actives plutôt qu’aux interventions passives.

Pour maintenir et développer les améliorations, il est essentiel que le patient poursuive les thérapies actives et passives à domicile, dans le prolongement naturel du parcours thérapeutique.

L’intégration d’appareils d’assistance peut être bénéfique en tant que mesure supplémentaire dans la stratégie globale de réadaptation afin d’améliorer les gains fonctionnels.

Thérapie (active et passive) Physique ou ergothérapie en cas de pincement aigu, subaigu, chronique ou postopératoire du nerf radial Pour les personnes souffrant d’un pincement du nerf radial, qu’il soit postopératoire, chronique, subaigu ou aigu, il est conseillé de suivre une thérapie physique ou ergothérapeutique.

Fréquence/dose/durée – Le nombre total de séances de thérapie peut varier, allant de deux ou trois pour les personnes souffrant de déficits mineurs à 12 ou 15 pour les personnes souffrant de problèmes plus graves, en fonction des progrès fonctionnels objectifs continus.

Si l’on constate une amélioration vers des objectifs fonctionnels spécifiques, comme l’amélioration de la force de préhension ou de l’amplitude des mouvements, plus de 12 à 15 séances peuvent être nécessaires pour remédier aux déficiences fonctionnelles persistantes.

L’intégration d’un programme d’exercices à domicile dans le plan de réadaptation est essentielle et doit être suivie de manière cohérente, parallèlement à la thérapie.

Indications pour l’arrêt du traitement – Le traitement peut être arrêté lorsque la gêne au niveau du coude disparaît, qu’une intolérance est ressentie, qu’il y a un manque d’efficacité ou un manque d’observance, y compris le fait de ne pas effectuer les exercices recommandés à la maison.

Aimants Les aimants sont recommandés en cas de piégeage aigu, subaigu ou persistant du nerf radial.

Attelles de coude et de poignet L’utilisation d’attelles de coude et de poignet est conseillée en cas de piégeage aigu, subaigu ou persistant du nerf radial.

Autres

Acupuncture, biofeedback, manipulation et mobilisation, massage, massage des tissus mous, iontophorèse, phonophorèse Ces thérapies, y compris l’acupuncture, le biofeedback, la manipulation et la mobilisation, le massage, le massage des tissus mous, l’ionophorèse et la phonophorèse, ne sont pas recommandées en cas de piégeage soudain, progressif ou persistant du nerf radial.

Thérapie au laser de faible intensité La thérapie au laser de faible intensité n’est pas recommandée pour le piégeage aigu, subaigu ou chronique du nerf radial.

Échographie L’échographie est recommandée en cas de piégeage aigu, subaigu ou chronique du nerf radial.

Chirurgie du pincement du nerf radial (y compris le syndrome du tunnel radial)

Orientation vers une opération du nerf radial Dans certains cas, une orientation vers une opération du nerf radial peut s’avérer nécessaire, en particulier pour les patients présentant des signes d’alerte importants, comme une neuropathie compressive consécutive à une fracture aiguë, ou ceux qui ne montrent aucune amélioration avec les approches non chirurgicales, comme l’utilisation d’attelles de poignet.

La décision d’opérer repose sur un diagnostic bien établi des symptômes. Il est essentiel de fournir des conseils complets sur les résultats potentiels, les risques associés, les avantages et, surtout, des attentes réalistes lorsque l’on envisage une intervention chirurgicale.

Il est essentiel de définir des attentes claires avant l’opération en ce qui concerne l’importance du respect de la routine d’exercices de rééducation et de la gestion de la douleur postopératoire. Pour éviter les complications telles que l’épaule gelée (capsulite adhésive), les exercices d’amplitude postopératoire doivent cibler le coude, le poignet et l’épaule.

La libération chirurgicale pour le traitement des neuropathies radiales subaiguës ou chroniques La libération chirurgicale est recommandée pour les personnes présentant des indications urgentes, telles qu’une compression aiguë résultant d’une fracture ou d’un syndrome du compartiment avec des symptômes persistants de lésion nerveuse, qui n’ont pas répondu aux traitements non chirurgicaux des neuropathies radiales subaiguës ou chroniques.

Indications – Présence de symptômes liés à la neuropathie radiale au niveau du coude, perte de fonction significative mise en évidence par des limitations d’activité considérables dues au coincement du nerf, et absence de réponse aux traitements non opératoires, généralement sur une période de trois à six mois. On attend généralement des patients qu’ils respectent scrupuleusement le traitement, qu’ils utilisent des attelles de poignet défaillantes et qu’ils évitent les facteurs aggravants.

Les candidats précoces à la chirurgie peuvent être ceux qui présentent des fourmillements et des engourdissements persistants, une aggravation des symptômes ou une déficience fonctionnelle. Certains chirurgiens peuvent hésiter à opérer si les résultats de l’électrodiagnostic sont négatifs.

Le choix du traitement chirurgical est influencé par des facteurs tels que les examens électrodiagnostiques préopératoires, l’expertise et le niveau de confort du chirurgien, et l’anatomie chirurgicale spécifique.

Ce que notre cabinet peut faire si vous êtes victime d’un accident du travail entraînant un pincement du nerf radial

Si vous avez souffert d’un accident du travail ayant entraîné un pincement du nerf radial, notre cabinet est bien équipé pour vous apporter le soutien dont vous avez besoin. Forts de notre expérience, nous sommes là pour vous aider à relever les défis des dossiers d’indemnisation des travailleurs. Nous comprenons les difficultés auxquelles vous êtes confronté et nous nous engageons à répondre à vos besoins médicaux tout en respectant les directives établies par la commission des accidents du travail de l’État de New York.

Conscients de l’importance de vos dossiers d’indemnisation des accidents du travail, nous nous efforçons de vous guider dans la complexité des relations avec la compagnie d’assurance des accidents du travail et avec votre employeur. Nous comprenons que cette période peut être stressante pour vous et votre famille, et notre objectif est de la rendre aussi gérable que possible. Si vous souhaitez prendre rendez-vous, n’hésitez pas à nous contacter. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour vous soutenir pendant cette période.

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