Entorse de la cheville

Les lignes directrices relatives à l’entorse de la cheville ont été établies par la commission des accidents du travail de l’État de New York afin d’aider les médecins, les podologues et les autres professionnels de la santé à fournir un traitement adapté.

Ces lignes directrices sont conçues comme une ressource précieuse pour les professionnels de la santé, les aidant à prendre des décisions éclairées sur le niveau de soins approprié pour les patients souffrant de troubles de la cheville et du pied.

Il est essentiel de souligner que ces lignes directrices ne remplacent pas le jugement clinique ou l’expérience professionnelle. La décision finale concernant les soins doit être prise en collaboration entre le patient et son prestataire de soins.

Entorse de la cheville

Les blessures à la cheville sont fréquentes et nécessitent souvent des soins d’urgence. Dans le cas d’une entorse de la cheville, un ou plusieurs ligaments de l’un des trois groupes ligamentaires peuvent être déchirés. La majorité des entorses de la cheville n’impliquent que les ligaments latéraux, tandis qu’environ 15 % des blessures touchent la cheville médiane.

Le rétablissement naturel d’une entorse latérale de la cheville est généralement rapide. Cependant, entre 10 et 20 % des patients souffrant d’une entorse aiguë de la cheville peuvent développer une instabilité persistante de la cheville.

Pour déterminer la gravité des entorses latérales de la cheville à partir des résultats de l’examen physique, des méthodes de classification sont utilisées pour spécifier le niveau des lésions ligamentaires :

– Entorse : Lésion des ligaments qui n’est pas toujours permanente.
Grade I : étirement excessif ou légère déchirure sans instabilité.
Grade II: déchirure incomplète.
Grade III : déchirure ou rupture complète.

Il est essentiel de prendre en compte les signes rouges, y compris la possibilité d’une fracture, dans l’évaluation des blessures à la cheville.

 

Études diagnostiques de l’entorse de la cheville chez les accidentés du travail

Il n’est pas recommandé de vérifier la rupture des ligaments par des radiographies de routine en cas d’entorse aiguë de la cheville, en particulier pour les déchirures graves.

De même, il n’est pas conseillé d’utiliser des radiographies d’effort régulières pour évaluer la rupture du ligament dans les entorses chroniques ou subaiguës de la cheville, en particulier pour évaluer la douleur persistante de la cheville.

Voici pourquoi : Les radiographies ne sont pas nécessaires pour diagnostiquer une entorse aiguë de la cheville car elles ne sont pas efficaces pour détecter les lésions des tissus mous. Les radiographies simples sont mieux adaptées pour vérifier les fractures de la cheville ou du pied, en évaluant des facteurs tels que la direction des plans de fracture et l’étendue de l’atteinte de la surface articulaire. En cas de forte suspicion de fracture du pied ou de la cheville, des radiographies sont recommandées.

Pour l’évaluation des entorses subaiguës ou chroniques de la cheville, la tomodensitométrie est recommandée dans certains cas. Il s’agit notamment de patients dont l’état ne s’améliore pas après un traitement non chirurgical, qui ressentent une gêne chronique lors de la mise en charge, même après quatre à six semaines de traitement, ou qui sont confrontés à un sentiment persistant d’instabilité. Des signes tels que des crépitations, des accrochages, des lésions de la cheville ou des blocages peuvent indiquer un fragment d’os chondral déplacé et justifier un examen tomodensitométrique.

Cependant, dans le cas d’une entorse aiguë de la cheville, il n’est pas recommandé d’utiliser la tomodensitométrie pour l’évaluation.

L’arthrographie par résonance magnétique (ARM) n’est pas recommandée pour évaluer les entorses subaiguës ou chroniques de la cheville.

De même, l’ARM n’est pas recommandée pour évaluer les entorses aiguës de la cheville.

Toutefois, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) est recommandée pour l’évaluation de certains patients souffrant d’entorses aiguës ou récurrentes de la cheville. Il s’agit notamment des personnes dont l’état ne s’améliore pas après un traitement non chirurgical, qui ressentent une gêne chronique lors de la mise en charge, même après quatre à six semaines de traitement, ou qui ont une sensation persistante d’instabilité. Des signes tels que des crépitations, des accrochages, des lésions de la cheville ou des blocages peuvent suggérer un fragment d’os chondral déplacé.

Cette recommandation vise à évaluer les lésions ligamentaires et ostéochondrales causées par les fractures, les entorses de la cheville, les lésions de l’astragale et d’autres lésions des tissus mous comme l’impingement.

Cependant, lorsqu’il s’agit d’évaluer les entorses aiguës de la cheville, l’IRM n’est pas recommandée.

La scintigraphie osseuse est recommandée pour évaluer les entorses aiguës de la cheville dans les cas spécifiques où l’on soupçonne une fracture de stress, une infection ou une tumeur maligne.

Cependant, la scintigraphie osseuse n’est pas conseillée pour les patients souffrant d’entorses subaiguës ou chroniques de la cheville.

De même, l’échographie n’est pas recommandée pour diagnostiquer les entorses chroniques ou subaiguës de la cheville.

D’autre part, les études électrodiagnostiques du nerf péronier sont recommandées pour certains patients présentant des entorses latérales récurrentes ou récalcitrantes. Ceci est particulièrement important pour exclure une neuropathie péronière chez les patients présentant des lésions évidentes d’inversion dues à des entorses latérales.

 

Médicaments pour l’entorse de la cheville

L’ibuprofène, le naproxène ou d’autres AINS de première génération sont recommandés comme traitement de base pour la plupart des patients souffrant de douleurs à la cheville. Dans les cas où les AINS ne conviennent pas, l’acétaminophène (ou son analogue, le paracétamol) peut être une alternative viable, même si la recherche suggère qu’il est légèrement moins efficace que les AINS.

Il est prouvé que les AINS sont à la fois plus sûrs et aussi efficaces que les opioïdes, tels que le tramadol, pour soulager la douleur.

L’acétaminophène est recommandé pour le traitement des douleurs aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville, en particulier pour les personnes qui doivent éviter les AINS.

  • Indications : Convient aux cas de douleurs aiguës, subaiguës, chroniques et postopératoires du pied/de la cheville.
  • Dose/fréquence : Respecter les directives du fabricant ; utiliser selon les besoins. La prudence est de mise lorsque les doses dépassent 4 g/jour en raison d’une toxicité hépatique avérée.
  • Indications pour l’arrêt du traitement : Arrêter en cas de soulagement de la douleur, d’effets indésirables ou d’intolérance.

Les AINS sont recommandés pour le traitement de la douleur liée à l’entorse de la cheville, qu’elle soit sévère, légère, chronique ou postopératoire.

  • Indications : Conseillé pour le traitement de la douleur liée à l’entorse de la cheville, les médicaments en vente libre étant le premier choix.
  • Fréquence/Durée : L’utilisation selon les besoins peut être appropriée pour de nombreux patients.
  • Indications pour l’arrêt du traitement : Arrêter le traitement lorsque la gêne au niveau de la cheville/du pied est résolue, que l’efficacité est insuffisante ou que des effets indésirables apparaissent et nécessitent l’arrêt du traitement.

Il est recommandé d’administrer des AINS aux patients présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale et d’administrer simultanément des médicaments cytoprotecteurs tels que les inhibiteurs des récepteurs de l’histamine de type 2, le sucralfate, le misoprostol et les inhibiteurs de la pompe à protons. Ceci est particulièrement important pour les personnes présentant un risque élevé d’hémorragie gastro-intestinale.

  • Indications : Les médicaments cytoprotecteurs doivent être envisagés pour les patients présentant un profil de risque élevé et nécessitant également des AINS, en particulier pour des périodes de traitement prolongées. Les personnes ayant des antécédents d’hémorragie gastro-intestinale, les personnes âgées, les diabétiques et les fumeurs sont particulièrement exposés.
  • Fréquence/dose/durée : L’utilisation du misoprostol, des inhibiteurs de la pompe à protons, du sucralfate et des bloqueurs H2 est recommandée, en suivant les recommandations posologiques du fabricant. L’efficacité de la prévention des hémorragies gastro-intestinales peut varier.
  • Indications pour l’arrêt du traitement : Arrêter en cas d’intolérance, d’apparition d’effets secondaires ou d’arrêt des AINS.

Les AINS pour les patients présentant un risque d’effets indésirables cardiovasculaires sont recommandés, l’aspirine ou l’acétaminophène étant considérés comme les options de traitement initial les moins nocives en cas de problèmes cardiovasculaires. Les AINS non sélectifs sont préférés aux médicaments spécifiques de la COX-2 lors de l’administration d’aspirine à faible dose pour prévenir les maladies cardiovasculaires primaires ou secondaires, à condition que l’AINS soit pris au moins 30 minutes après ou huit heures avant l’aspirine.

Les opioïdes pour certaines entorses aiguës ou postopératoires de la cheville sont recommandés pour une durée maximale d’une semaine, en particulier pour les patients souffrant d’une gêne extrême liée à une entorse aiguë de la cheville ou à une douleur postopératoire. Pour les personnes ayant subi une intervention chirurgicale pour restaurer les ligaments de la cheville ou souffrant de complications chirurgicales, la durée peut s’étendre au-delà d’une semaine.

  • Indication : Utilisation judicieuse en cas d’inconfort extrême lié à une entorse aiguë de la cheville ou de contrôle de la douleur post-chirurgicale lorsque les AINS sont insuffisants.
  • Fréquence/dose/durée : Suivre les recommandations du fabricant en ce qui concerne la fréquence et la posologie, généralement sur une base régulière ou en fonction des besoins pour des traitements courts de quelques jours.
  • Indications pour l’arrêt du traitement : Arrêter le traitement lorsque la douleur disparaît, que d’autres traitements comme les AINS permettent de soulager la douleur, qu’il y a intolérance, qu’il y a des effets secondaires négatifs, qu’il n’y a pas de bénéfices ou qu’il n’y a pas de progrès au bout de quelques semaines.
  • Justification de la recommandation : Les opioïdes doivent être utilisés avec parcimonie car la plupart des entorses de la cheville ne provoquent pas une douleur suffisante pour justifier leur utilisation. L’utilisation d’opioïdes pendant la nuit est principalement destinée aux patients postopératoires qui cherchent à se reposer après l’opération lorsque les AINS peuvent être inefficaces.

Les patchs de lidocaïne pour l’entorse aiguë, subaiguë ou chronique de la cheville ne sont pas recommandés pour traiter les conditions aiguës, subaiguës ou chroniques d’une entorse de la cheville.

Les AINS topiques pour l’entorse aiguë de la cheville sont recommandés pour un soulagement rapide.

  • Indications : Convient aux personnes ayant récemment subi une entorse de la cheville ou à celles qui préfèrent ne pas prendre de médicaments par voie orale. Il n’existe aucune preuve de la supériorité d’un AINS topique par rapport à un autre.
  • Fréquence/Durée : Utiliser selon les instructions du fabricant, généralement pendant une à trois semaines.
  • Indications pour l’arrêt de l’utilisation : Cesser l’utilisation en cas de résolution de problèmes, d’intolérance, d’effets négatifs ou d’absence de bénéfices.
  • Justification de la recommandation : Les AINS topiques sont appliqués directement sur la zone affectée, procurant un soulagement localisé et superficiel des affections musculo-squelettiques, y compris les entorses de la cheville.

Les AINS topiques pour les entorses de cheville subaiguës ou chroniques ne sont pas recommandés pour traiter les entorses de cheville chroniques ou subaiguës.

 

Traitements de l’entorse de la cheville

La mise au repos immédiate en cas d’entorse aiguë de la cheville est recommandée comme approche initiale pour les personnes qui ne peuvent pas porter de poids.

  • Indications : Convient aux entorses aiguës de la cheville de gravité variable, en particulier pour les patients incapables de supporter leur propre poids. La durée recommandée est de 48 heures maximum, avec la possibilité de l’adapter en fonction de la tolérance et de la capacité à supporter le poids. L’activation précoce est encouragée.
  • Fréquence/Durée : Absence totale de port de poids jusqu’à 48 heures, suivie d’une augmentation progressive du port de poids en fonction de la tolérance. Une mobilisation précoce, y compris des exercices thérapeutiques à domicile, est conseillée.
  • Indications pour l’arrêt du traitement : Arrêter le traitement lorsque le patient est prêt à supporter le poids sur la cheville affectée et en mesure de le faire.

La cryothérapie pour l’entorse aiguë de la cheville est recommandée pour un traitement rapide.

  • Fréquence/Durée : Appliquer pendant 10 à 20 minutes toutes les deux heures, selon les besoins, pendant trois jours maximum. Interrompre le traitement en cas de résolution ou de résultats défavorables, ou si le patient ne respecte pas le traitement.

 

Cryothérapie / Chaleur pour l’entorse de la cheville

Chaleur pour l’entorse aiguë de la cheville

La chaleur pour l’entorse aiguë de la cheville n’est pas recommandée pour traiter les douleurs sévères de la cheville.

 

Immobilisation de l’entorse de la cheville

L’orthèse de cheville pour entorse aiguë de la cheville est recommandée pour le traitement des entorses graves de la cheville et peut être utilisée en option pour les douleurs légères et modérées, selon les préférences du patient.

  • Chaussure de marche pour entorse aiguë de la cheville : Non recommandée pour le traitement des entorses aiguës de la cheville.
  • Botte de marche pour certains cas d’entorse grave de la cheville : Recommandée pour certains patients souffrant d’une entorse grave de la cheville.
  • Mobilisation précoce en cas d’entorse aiguë de la cheville : Recommandée pour les entorses aiguës de la cheville sans fracture. Les entorses graves ne doivent pas faire l’objet d’une immobilisation de plus de trois semaines ; des attelles suffisent pour l’immobilisation. Les entorses légères ou modérées de la cheville ne doivent pas être immobilisées.
    • Indications : Entorses aiguës de la cheville ; entorses graves limitées à trois semaines d’immobilisation ; entorses légères ou modérées sans immobilisation.
    • Justification des recommandations : La mobilisation précoce est préférable à l’immobilisation pour la plupart des patients.
  • Immobilisation en cas d’entorse aiguë légère à modérée de la cheville : Non recommandée. Les attelles sont efficaces pour les blessures légères à modérées à la cheville.
    • Justification de la recommandation : Le port d’un plâtre n’est pas conseillé pour les entorses aiguës bénignes, car elles sont généralement autolimitées et répondent bien aux autres thérapies lors de l’exposition initiale.

L’immobilisation de l’entorse grave de la cheville est recommandée et implique l’utilisation d’attelles d’immobilisation.

  • Indications : Entorse grave de la cheville.
  • Fréquence/Durée : Application d’une attelle pendant dix jours à trois semaines après une période de 48 heures passée en position surélevée et sans porter de poids.
  • Justification de la recommandation : Le plâtre entraîne des limitations, entrave la conduite automobile, l’exercice physique et la reprise du travail. La performance est plus importante que l’attelle et comporte un risque de thrombose veineuse profonde. L’immobilité induite par le plâtre n’est pas conseillée ; il est donc recommandé d’utiliser des attelles pour immobiliser une cheville gravement foulée.

Rééducation de l’entorse de la cheville

Après un accident du travail, la réadaptation (thérapie formelle supervisée) doit être axée sur le rétablissement des capacités fonctionnelles nécessaires pour que le patient puisse assumer ses responsabilités quotidiennes et professionnelles, afin de faciliter le retour à l’état antérieur à l’accident, dans la mesure du possible.

La thérapie active implique que le patient participe activement à des activités ou à des tâches spécifiques, nécessitant un effort interne. D’autre part, la thérapie passive repose sur des modalités administrées par un thérapeute sans que le patient ne fasse d’effort.

Bien que les thérapies passives soient souvent utilisées pour accélérer un programme de thérapie active et obtenir des gains fonctionnels simultanés, la priorité doit être donnée aux initiatives actives plutôt qu’aux interventions passives.

Pour maintenir les niveaux d’amélioration, les patients sont encouragés à poursuivre les thérapies actives et passives à domicile, prolongeant ainsi le processus thérapeutique. En outre, les appareils d’assistance peuvent être utilisés comme mesure complémentaire dans la stratégie de réadaptation afin d’améliorer les gains fonctionnels.

 

Thérapie – Active pour l’entorse de la cheville

L’exercice thérapeutique est recommandé pour un groupe spécifique de personnes souffrant d’une entorse aiguë, subaiguë ou persistante de la cheville.

Fréquence/dose/durée : Le nombre total de visites peut varier, allant de deux ou trois pour les personnes présentant des déficits fonctionnels mineurs à 12 ou 15 pour les personnes présentant des déficits plus graves. Les progrès fonctionnels objectifs et continus détermineront la fréquence.

Pour les personnes qui démontrent une amélioration fonctionnelle vers des objectifs spécifiques, tels que l’augmentation de l’amplitude des mouvements ou l’amélioration de la capacité à effectuer des activités professionnelles, plus de 12 à 15 visites peuvent être nécessaires pour traiter les déficiences fonctionnelles persistantes. Dans le cadre de la stratégie de réadaptation, un programme d’exercices à domicile doit être élaboré et mis en œuvre parallèlement à la thérapie.

 

Thérapie – Passive pour l’entorse de la cheville

La mise au repos immédiate en cas d’entorse aiguë de la cheville est recommandée comme intervention initiale pour les patients incapables de supporter le poids.

Indications : Il s’agit de patients souffrant d’entorses légères, modérées et graves de la cheville qui ne peuvent pas supporter de poids. En fonction de la tolérance et de la capacité du patient à supporter le poids du corps, une courte période de 48 heures peut être recommandée, suivie d’une mobilisation précoce.

Fréquence/durée : Pas de mise en charge jusqu’à 48 heures, suivi d’une mobilisation précoce et d’une mise en charge progressive selon la tolérance. En outre, les activités de rééducation doivent être initiées à domicile.

Indications pour l’arrêt du traitement : Volonté et tolérance du poids.

La cryothérapie pour l’entorse aiguë de la cheville est recommandée.

Indications : Ce traitement convient aux entorses aiguës de la cheville.

Fréquence/Durée : Auto-application pendant 10 à 20 minutes toutes les deux heures, jusqu’à trois jours, selon les besoins.

Indications pour l’arrêt du traitement : Résolution des symptômes, évitement des conséquences négatives et respect du plan de traitement prescrit.

 

Cryothérapie / Chaleur pour l’entorse de la cheville

La chaleur pour l’entorse aiguë de la cheville n’est pas recommandée comme traitement.

Le traitement par compression de l’entorse aiguë de la cheville n’est pas recommandé.

Tubigrip pour l’entorse aiguë de la cheville n’est pas recommandé.

Il n’est pas recommandé d’utiliser du ruban adhésif, des bandes élastiques ou des élastiques tubulaires pour l’entorse aiguë de la cheville.

L’élévation intermittente en cas d’entorse aiguë de la cheville est recommandée pour contrôler l’œdème en cas d’entorse aiguë de la cheville avec des symptômes graves.

Indications : Entorse aiguë de la cheville avec œdème important.

Indications pour l’arrêt du traitement : Résolution des symptômes, évitement des conséquences négatives et respect du traitement recommandé.

La thérapie par bain de contraste pour l’entorse aiguë de la cheville n’est pas recommandée.

Le courant pulsé à haute tension pour l’entorse aiguë de la cheville n’est pas recommandé pour les chevilles gravement foulées.

Les aimants pour entorse aiguë, subaiguë ou chronique de la cheville ne sont pas recommandés pour le traitement des entorses graves, modérées ou persistantes de la cheville.

La diathermie pour l’entorse aiguë, subaiguë ou chronique de la cheville n’est pas recommandée.

La stimulation électrique à basse fréquence en cas d’entorse aiguë, subaiguë ou chronique de la cheville n’est pas recommandée pour les douleurs chroniques, aiguës ou subaiguës de la cheville.

La stimulation électrique pulsée à haute tension pour les entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville n’est pas recommandée pour le traitement des blessures récentes ou persistantes de la cheville.

L’ionophorèse pour l’entorse de la cheville, aiguë, subaiguë ou chronique n’est pas recommandée pour le traitement des entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville.

La thérapie laser de bas niveau pour les entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville n’est pas recommandée pour le traitement des entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville.

La phonophorèse pour l’entorse aiguë, subaiguë ou chronique de la cheville n’est pas recommandée pour le traitement des entorses de la cheville sévères, modérées ou de longue durée.

Les ultrasons thérapeutiques pour les entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville ne sont pas recommandés pour le traitement des entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville.

L’acupuncture pour les entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville n’est pas recommandée pour le traitement des entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville.

L’oxygénothérapie hyperbare pour les entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville n’est pas recommandée pour le traitement des entorses aiguës, subaiguës ou chroniques de la cheville.

La manipulation ou la mobilisation en cas d’entorse aiguë ou subaiguë de la cheville n’est pas recommandée pour traiter les entorses aiguës ou subaiguës de la cheville.

La manipulation ou la mobilisation pour la cheville récurrente chronique n’est pas recommandée pour traiter les entorses persistantes de la cheville qui se répètent souvent.

 

Thérapie par injection Entorse de la cheville

L’injection de sang autologue pour l’entorse de la cheville, qu’elle soit aiguë, subaiguë ou chronique, n’est pas recommandée comme remède à la blessure.

Les injections de glucocorticoïdes pour l’entorse de la cheville, qu’elle soit aiguë, subaiguë ou chronique, ne sont pas recommandées pour le traitement.

Les injections d’acide hyaluronique pour l’entorse de la cheville, qu’elle soit aiguë, subaiguë ou chronique, ne sont pas recommandées.

Les injections de prolothérapie pour les entorses de la cheville, qu’elles soient aiguës, subaiguës, chroniques ou postopératoires, ne sont pas recommandées pour les cas les plus graves.

Les injections de plasma riche en plaquettes pour l’entorse de la cheville, qu’elle soit aiguë, subaiguë ou chronique, ne sont pas recommandées.

 

Chirurgie Entorse de la cheville

La chirurgie pour le traitement d’une déchirure aiguë ou subaiguë du ligament de la cheville n’est pas recommandée pour une lésion courante du ligament latéral résultant d’une entorse aiguë ou subaiguë de la cheville.

La chirurgie pour le traitement de l’instabilité chronique de la cheville (ICA) est recommandée dans des situations spécifiques d’instabilité à long terme de la cheville.

Indications : Échec des traitements non opératoires, tels que la thérapie et l’utilisation d’une orthèse de cheville, en cas d’instabilité chronique de la cheville durant au moins trois mois.

Les recommandations sont justifiées par des problèmes fonctionnels persistants, et la reconstruction chirurgicale d’un ligament peut être envisagée en cas d’instabilité chronique.

La prise en charge postopératoire de l’instabilité de la cheville est recommandée et peut comprendre une immobilisation plâtrée à court terme, une mobilisation précoce et un traitement.

Justification de la recommandation : La thérapie et la mise en mouvement précoce sont des stratégies de traitement postopératoire courantes.

 

Ce que notre cabinet peut faire en cas d’entorse de la cheville

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