Mme M est une dame de 49 ans qui a grandi en Iran et qui a déménagé au Canada il y a plusieurs années. Elle souffrait d’un léger inconfort à la hanche depuis de nombreuses années et avait subi une intervention à la hanche gauche dans son Iran natal, dont la nature n’était pas connue.

Elle n’avait jamais demandé d’autres soins médicaux pour cela, car elle trouvait cela tolérable. Après son mouvement, ses hanches ont commencé à la déranger de plus en plus, en particulier sa hanche gauche qui, parfois, l’empêchait de marcher sans aide à la marche.


Elle s’est présentée à notre clinique avec une douleur à la hanche gauche progressivement débilitante qui ne répondait pas aux analgésiques ou aux AINS. L’utilisation d’une canne l’a aidée à se déplacer, mais n’a pas amélioré sa douleur. Ses antécédents médicaux n’étaient pas remarquables, elle n’avait aucune allergie médicamenteuse connue et ne prenait qu’un médicament régulier pour l’anxiété. Elle est non-fumeuse.

L’examen physique a révélé une douleur intense lors de la tentative d’étirement passif de la hanche, avec une amplitude de mouvement active limitée par la douleur également. Elle avait une différence apparente de longueur de jambe. L’examen du genou n’était pas remarquable.

Les radiographies à film ordinaire ont révélé une hanche significativement arthritique avec des caractéristiques dysplasiques des deux côtés de l’articulation. Sa hanche controlatérale a révélé des résultats similaires, mais de moindre gravité.

Après avoir conseillé la patiente sur les options de traitement, elle a choisi de procéder à une chirurgie de remplacement de la hanche.

Une approche latérale de la hanche a été utilisée et, malgré l’anatomie anormale des patients, l’exposition de la hanche a été acquise et l’acétabulum large et peu profond a été identifié. Le véritable acétabulum a été identifié, et le composant acétabulaire a été alésé et placé sans événement, augmentant la fixation avec des vis.

L’accès au canal fémoral s’est avéré difficile, la composante fémorale a été préparée. Une ostéotomie de raccourcissement fémoral a ensuite été réalisée en enlevant une quantité importante d’os pour permettre à la hanche d’être déplacée sans force excessive. Une fois cela terminé, la composante fémorale définitive a été placée, l’ostéotomie a été fixée et maintenue ensemble avec l’os retiré agissant comme greffe osseuse autologue et la hanche a été déplacée.

6 mois après l’opération, Mme M se déplace bien avec sa douleur considérablement améliorée et n’a plus besoin d’une canne pour marcher confortablement. Elle fait l’objet d’une surveillance de routine jusqu’à ce qu’elle souhaite poursuivre une prise en charge chirurgicale de sa hanche controlatérale.

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