M. LR est un homme de 53 ans qui a malheureusement développé un changement arthritique à la hanche droite à un âge relativement jeune. Il a été vu par un chirurgien orthopédique dans un autre établissement environ 10 ans avant qu’il ne soit vu par moi-même, et on lui a dit qu’un resurfaçage de la hanche serait la meilleure option chirurgicale pour lui. Il a ensuite subi cette procédure ainsi qu’une ostéotomie redirectionnelle et a eu une période d’environ 5 à 6 ans sans douleur à la hanche après son rétablissement.

Au cours des 2-3 années précédant sa visite à notre clinique, il avait ressenti une augmentation de la raideur et de la douleur à la hanche droite au point où sa démarche était considérablement affectée – en fait, c’est ce facteur qui l’a incité à consulter un médecin supplémentaire pour sa hanche. Malgré cela, il est resté aussi actif que possible, ne prenant des médicaments que pour la tension artérielle et l’hypercholestérolémie et n’ayant aucune allergie médicamenteuse connue. Il ne fume pas non plus.

L’examen physique n’a révélé essentiellement aucune amplitude de mouvement passive ou active dans sa hanche droite, son examen de la hanche gauche n’était pas remarquable, tout comme l’examen de ses genoux.

Les radiographies à film ordinaire ont révélé la raison de sa douleur et de son manque d’amplitude de mouvement – il avait développé une ossification hétérotopique étendue autour de sa hanche resurfacée au point où son corps avait essentiellement fusionné sa propre hanche – également connue sous le nom d’ankylose.

Nous avons discuté de l’état de M. LR avec lui et lui avons indiqué que s’il souhaitait poursuivre la chirurgie, nous procéderions à un « retrait » de sa fusion et réviserons son resurfaçage à une arthroplastie totale de la hanche.

Il a accepté, et à ce titre, nous avons pratiqué une chirurgie de révision sur sa hanche droite. Nous avons utilisé la même approche que le chirurgien précédent – dans ce cas, une approche latérale. Nous avons rencontré des quantités importantes d’os hétérotopique au cours de notre dissection que nous avons soigneusement et méticuleusement enlevées. Nous avons finalement trouvé le composant de resurfaçage fémoral dans la grande zone d’ossification et l’avons enlevé, ainsi que suffisamment d’os pour permettre la restauration d’une amplitude de mouvement confortable.

Nous avons ensuite identifié le composant acétabulaire entièrement en polyéthylène enfoui profondément dans le champ chirurgical. Nous l’avons retiré en écaillant soigneusement le ciment qui le maintenait en place avant d’enlever définitivement tous les restes de ciment une fois le composant extrait.

Nous avons ensuite préparé le fémur et l’acétabulum pour nos composants de révision, et les avons placés en position sans événement. Nous avons terminé la procédure avec une hanche stable avec une bonne amplitude de mouvement.

3 mois après l’opération, M. LR avait retrouvé la majeure partie de ses forces dans sa hanche et se déplace sans douleur et est de retour au travail.

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